Dieu notre Père, accorde à ton Église les saints dont elle a besoin pour témoigner de ta présence et de ton Royaume.
Donne aux jeunes la joie d’écouter ton appel à aimer. Apprends-leur à discerner leur vocation pour vivre à ta suite dans la diversité des états de vie.
Père, fais grandir en nous cette passion pour le Christ et pour l’humanité afin d’annoncer la joie de l’Évangile.
(Texte composé pour la journée mondiale de prière pour les vocations – 8 mai 2022)
Seigneur, mon Dieu, je ne sais pas où je vais, je ne vois pas la route devant moi, je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira. Je ne me connais pas vraiment moi-même et, si je crois sincèrement suivre ta volonté, cela ne veut pas dire que je m’y conforme. Je crois cependant que mon désir de te plaire te plaît. J’espère avoir ce désir au cœur en tout ce que je fais, et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir. En agissant ainsi je sais que tu me conduiras sur la bonne route, même si je ne la connais pas moi-même. Je te ferai donc toujours confiance, même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu et que je marche à l’ombre de la mort. Je n’aurai nulle crainte car tu es toujours avec moi et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril.
Père, tu as confié à saint Joseph ce que tu avais de plus précieux : l’Enfant Jésus et sa mère, pour les protéger des dangers et des menaces des mauvais.
Accorde-nous aussi de ressentir sa protection et son aide. Lui qui a éprouvé la souffrance de ceux qui fuient à cause de la haine des puissants, fais qu’il puisse réconforter et protéger tous ces frères et sœurs qui, poussés par les guerres, la pauvreté et les nécessités, quittent leur maison et leur terre pour se mettre en chemin et chercher refuge vers des lieux plus sûrs.
Aide-les, par son intercession, à avoir la force d’aller de l’avant, le réconfort dans la tristesse, le courage dans l’épreuve.
Donne à ceux qui les accueillent un peu de la tendresse de ce père juste et sage, qui a aimé Jésus comme un véritable fils et qui a soutenu Marie tout au long du chemin.
Lui, qui gagnait son pain par le travail de ses mains, puisse-t-il pourvoir aux besoins de ceux à qui la vie a tout pris, et leur donner la dignité d’un travail et la sérénité d’une maison.Nous te le demandons par Jésus Christ, ton Fils, que saint Joseph sauva en fuyant en Égypte, et par l’intercession de la Vierge Marie, qu’il aima en époux fidèle, selon ta volonté. Amen.
Seigneur crucifié et ressuscité, apprends-nous à affronter les luttes de la vie quotidienne et aussi à vivre dans une plus grande plénitude.
Tu as humblement et patiemment accueilli les échecs de la vie humaine comme les souffrances de la crucifixion. Alors, les peines et les luttes que nous apporte chaque journée, aide-nous à les vivre comme des occasions de grandir et de mieux Te ressembler. Rends-nous capables de les affronter patiemment et bravement, pleins de confiance en ton soutien.
Fais-nous comprendre que nous n’arriverons à la plénitude de la vie qu’en mourant sans cesse à nous-mêmes et à nos désirs égoïstes, car c’est seulement en mourant avec Toi que nous pourrons ressusciter avec Toi.
Que rien, désormais, ne nous fasse souffrir et pleurer au point d’en oublier la joie de la Résurrection. Tu es le soleil éclatant de l’amour du Père, Tu es l’espérance du bonheur éternel, Tu es le feu de l’amour embrasé. Que ta joie, ô Jésus, soit force en nous et qu’elle soit entre nous lien de paix, d’unité et d’amour.
Conduis-moi, douce Lumière, au milieu des ténèbres : je t’en prie, conduis-moi.
La nuit est sombre, et je suis loin de la maison : je t’en prie, conduis-moi.
Veille sur mon chemin. Je ne demande pas à voir le but lointain : un seul pas me suffit.
J’étais autre jadis, et je ne priais pas pour que tu me conduises. J’aimais choisir et voir ma route.
Maintenant, je t’en prie, conduis-moi. J’aimais le jour brillant et, malgré mes frayeurs, l’orgueil me gouvernait. Oublie les jours passés.
Ta puissance pendant si longtemps m’a béni que, j’en suis assuré, elle me conduira par landes et marais, montagnes et torrents, jusqu’au retour du jour.
Et demain souriront les visages des anges depuis longtemps aimés, et que je ne vois plus.
John Henry Newman (1801-1890) Cardinal et théologien britannique
Nous aimons notre Église avec ses limites et ses richesses c’est notre Mère. C’est pourquoi nous la respectons, tout en rêvant qu’elle soit toujours plus belle : Une Église où il fait bon vivre où l’on peut respirer, dire ce que l’on pense. Une Église de liberté. Une Église qui écoute avant de parler qui accueille au lieu de juger, qui pardonne sans vouloir condamner, qui annonce plutôt que de dénoncer. Une Église de miséricorde. Une Église où le plus simple des frères comprendra ce que l’autre dira où le plus savant des chefs saura qu’il ne sait pas, où tout le peuple se manifestera. Une Église de sagesse.
Une Église où l’Esprit Saint pourra s’inviter parce que tout n’aura pas été prévu, réglé et décidé à l’avance. Une Église ouverte
Une Église où l’audace de faire du neuf sera plus forte que l’habitude de faire comme avant. Une Église où chacun pourra prier dans sa langue, s’exprimer dans sa culture, et exister dans son histoire. Une Église dont le peuple dira non pas « voyez comme ils sont organisés », mais « voyez comme ils s’aiment ». Église de Saint Denis, Église des banlieues, des rues et des cités, tu es encore petite, mais tu avances. Tu es encore fragile mais tu espères. Lève la tête et regarde : Le Seigneur est avec toi.
Dieu, – ce mot qui te désigne est en train de mourir et se vide de sens, insignifiant et périssable comme toute parole humaine. Nous t’en prions : qu’il soit à nouveau doué de puissance comme un nom nous apportant ta promesse, comme une parole de vie nous annonçant que tu seras pour nous comme tu es : fidèle et caché, proximité qui nous effleure, notre Dieu maintenant et à jamais.
Seigneur Dieu, tu nous as envoyé to fils, Jésus de Nazareth, merveille d’humanité et d’amour, parole qui libère et crée un espace nouveau ; là où il vient la vie n’est plus obscur ni angoissante. Nous t’en prions : qu’en chacun de nous sa vie grandisse, que nous ne soyons plus enlisés dans le désarroi ni possédés par le doute et la discorde mais remplis de foi et de courage, de simplicité et de paix.
Au Moyen-âge, la mort était omniprésente. Elle était présentée sous des aspects terrifiants, les démons menant un ultime combat pour essayer de s’emparer de l’âme. Dans ce contexte, la foi confiante de Claire et sa reconnaissance envers Dieu pour le don de la vie sont d’autant plus admirables (PC 3, 20).
Sœur Philippa témoigne Comme la sainte Mère approchait de la mort, elle commença à parler ainsi : « Pars en paix, en toute sécurité, tu seras bien accompagnée, car Celui qui t’a créée t’a aussi sanctifiée, il a mis en toi son Esprit-Saint et t’a toujours regardée comme une mère regarde son enfant qu’elle aime ». Et elle ajouta : « Sois béni, Seigneur, toi qui m’as créée. »
Seigneur, tu nous montres en sainte Claire une parfaite adoratrice en esprit et en vérité. Apprends-nous à communier de tout notre être à ton œuvre d’amour, dans l’écoute vigilante de ta parole, le don de nous-mêmes et l’espérance de ton Royaume.
Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même. Comment pourrai-je rencontrer et aimer les autres si je ne me rencontre et ne m’aime plus ?
Seigneur, Toi qui m’aimes tel que je suis et non tel que je me rêve, aide-moi à accepter ma condition d’homme, limité mais appeler à se dépasser.
Apprends-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières mes douceurs et mes colères, mes rires et mes larmes, mon passé et mon présent. ……… Donne-moi le courage de sortir de moi-même. Dis-moi que tout est possible à celui qui croit. Dis-moi que je peux encore guérir, dans la lumière de Ton regard et de Ta parole.